30 mars 2006

 

Fringale


Un blog sur le Japon qui ne parle pas de nourriture, ça n'existe pas.

Je sacrifierai d'entrée de jeu à la tradition, mais sans aucun exotisme ! Les lignes qui suivent n'intéresseront donc que ceux qui m'aiment VRAIMENT, qu'on se le tienne pour dit.


Aujourd'hui, la boulangère de la ville voisine de Sotome m'a offert un plein sac de petits pains pour me remercier d'avoir joué les interprètes.




J'en ai goûté un dans la voiture qui me ramenait vers Nagasaki... Un pur délice !
Je ne sais pas si c'est parce que le blé vient de France (histoire que je vous expliquerai dans une prochaine note), mais c'est vraiment le meilleur pain que j'aie eu l'occasion de manger depuis mon arrivée !


Prise d'une frénésie inhabituelle (la nourriture locale étant délicieuse, j'ai très peu d'accès de nostalgie culinaire), j'ai foncé vers la fromagerie de Nagasaki.






Résultat des courses :

de quoi faire un plateau plus varié que tous ceux que j'ai pu composer à Paris, et une fromagère ravie de trouver si bonne cliente, qui m'a offert un petit couteau en prime.

C'était bien la peine de s'astreindre à manger des salades de tôfu depuis trois semaines.
Ben oui mais bon.
Et puis c'est bon, le tôfu...

Comments:
Tu provoques ma gourmandise; quant aux cerisiers, les larmes aux yeux de nostalgie.
Je souhaite que tu montres plus de constance que moi; mon blog est en friches depuis plus d'un an.
Je compte sur ton imagination.
Bises,
Papa
 
Je crois que tu peux surtout compter sur mon goût pour les anecdotes insignifiantes !
Plein de bisous itou.
 
hum, c'est très familial comme environnement...

Juste pour faire un petit coucou de Yokohama où je continue à enseigner le français pour un an encore. Continue ton blog c'est un bon moyen de garder contact avec ses amis et sa famille ;-)

Alexandre D.

ps : http://www.everdying.com/phpbb/weblog.php?w=15

mon blog sur le Japon aussi, tant qu'à faire. Un peu en friche aussi depuis pas mal de temps, mais il y a de bonnes choses je pense pour ceux ou celles qui ont du temps à perdre sur la toile.
 
Après quelques difficultés pour ouvrir le lien vers la fromagerie (le Fauchon local, malgré une apparence modeste?), ce clip de fromages fut grandiose. D'ailleurs, ces fromages qui puent illustrent tout autant, bien que moins romantiques, le "mono no aware" que les cerisiers, non? (Mais il est aussi possible que je n'aie rien compris, je suis novice en beauté "impermanente", comme dit le site auquel tu renvoies.)
Le lecteur doit-il en conclure que, prise d'un cafard soudain, tu t'es enfourné un petit calendos sous un cerisier en fleur, le lendemain de ton arrivée à Nagasaki? En tout cas, on attend la suite avec impatience.
 
Merci à la lectrice brétignollaise de prouver à Alex qu'il n'y a pas que mes voisins et mon père qui lisent mon blog ! Mais pour ce qui est de la question posée, je crois que si l'expression "mono no aware" s'applique bien au périssable, il ne va pas jusqu'au comestible. Quant à mon collègue de Yokohama, il pourra voir que je ne suis pas rancunière, puisque j'ai mis un lien vers son site. Bon week-end à tous !
 
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